Voilà,
Je me souviens encore comme si c'était hier:
- "Monsieur, bonne nouvelle, vous êtes apte!, Néanmoins, je ne vous vois pas au front.. Je vous propose un poste un tout petit peut plus en arrière: Ecole de Forteresse, à Sion, ca vous convient?"
- "Ho Ben oui m'sieur!"
Voilà comment j'ai fais connaissance avec les troupe de forteresse. 1 ans après, février 2001, je rentre en service sur la place d'arme de Sion, L'ecole de Forteresse 58. Sans préavis mais sans grande motivations non plus.
C'est en fait à un moment charnière des troupes de forteresses que j'ai effectué mon école de recrue. Alors que nous courrions dans les champs, derrières, les Grands Manitou décidèrent de l'avenir de ces troupes.
J'aurais encore eu la "chance" d'effectuer mon Ecole de Sous-Officier ainsi que mon payement de Galon. Et ensuite, petit à petit et inexorablement: Ecoles, Bataillon, Divisions sont dissout, étendard rendu, personnel muté, les ouvrages sont petit à petit déclassé, révélé au grands jours... Nos tendres Solitaires, Puit de mineur, Ouvrage Miné, Araignée, tortue, Centi et tout élément auquel nous étions assigné sont neutralisé, Je prendrais vraiment conscience de ce fait lors d'un passage en civil près d'un Omis en train d'être démantelé et lorsque que je me retrouve dans une enceinte de caserne thurgovienne en combi de chariste, flanqué de la bombe de l'artilleur et de tenter de bien vouloir faire bouger des recrues ne parlant pas ma langue et futurs soldats de pièces nommé Kawest. Parce que oui, dans l'artillerie, c'est comme ca que ca se passe... et ne vous n'y méprenez pas .... Artillerie et forteresse... sont bien 2 opposés.
Je n'aurais donc jamais eu la chance d'avoir effectué le moindre CR en tant que PiFort avec la compagnie à laquelle j'étais affecté.. la 12
Le seul regret dans tout ca est sans doute le fait d'être un peu resté sur sa faim, n'avoir connue que l'académie sans vraiment travailler dans le vrai terrain... c'est parfois un peu rageant... C'est comme ca, c'est la vie. ;-)
J'ai fini mes 80 derniers jours sur la place d'arme de Bière, entouré d'ancien camarade Sof Pi Fort. En 5 ans, les artilleurs ont commencé peu à peu à comprendre comment on fonctionne et ca, c'est peut être ce qui me donne un peu de baume au coeur, ... le fait de montrer à certain que l'on ne rechigne pas à la tâche.
En tout les cas, il était toujours plaisant de voir certains gros bonnets s’écarquiller devant nos insigne d'armes et nous dire...tantôt "purée.. un mélange pareil c'est pas possible, vous z'êtes quoi??" ou du "Mais non.... il y en a encore??"
oui oui, il y en a encore, l'armée XXI ne les as pas tous passé sous silence ;-)
Je garde en mémoire tout les bon moment passé, même les moins bon, mais tout cela grâce à la magie de la camaraderie, cette chose que seule les "astreints" peuvent savoir ce que sait. Je garde aussi en mémoire tout ces gens qui ont fait en sorte que tout s'est toujours bien passé au travail, comme au repos. Ampli d'une bonne nostalgie, je ne suis pas près d'oublier tout ca.
Bien à vous.
Entre cette photo prise à Aproz un jour de février 2002.. |
....et celle ci., prise à Bière en Novembre 2011, ce sont pas moins de 360 jours de services que les sépares....qu'on le veuille ou nous.. et ben ca file ;-) |
Moi aussi Pifort ER en 95 à Sion
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