C’est « gentiment » le printemps et
tout cela rime avec une reprise en douceur de l’activité de ce petit blog.
Comme
article d’introduction à cette saison 2013. J’ai décidé de vous faire découvrir
un petit OMI perché sur les pentes escarpées
du Bois de la Chenaux, tout proche de la Halte de Plambuit, proche
d’Aigle, là ou le chemin est au plus proche de la voie ferrée qui surplombe ce dernier. Cet Omi est donc bien connu des amateurs
sous le nom logique de "Omi de Plambuit".
Omi de Plambuit vu depuis le Col des Mosses |
Si cet Omi n’est pas impressionnant de par
sa taille (à peine 50 mètres), Il n’est pas non plus à négliger. Il est assez
rare de retrouver un omi qui « gère » en même temps un chemin et une
voie ferroviaire de manière simultané dans un tel endroit. Et c’est justement le rôle de l’Omi de Plambuit. Il gère ces
2 facteurs, d’où son installation à 2 niveaux.
Vu d'ensemble de l'ouvrage. |
Le niveau inférieur, doté de 5 chambres, était
chargé pour la destruction de la route,
Le niveau supérieur, surplombant la route,
aussi doté de 5 chambres, était quand à lui chargé pour la destruction de la voie
de chemin de fer.
L'échelle permet d'accéder aux chambres de minage du niveau suppérieur mais aussi d'accéder à la voie ferroviaire et par conséquent au PMA s'y trouvant |
C’est cet aspect à double niveau qui fait que cet
Omi reste un omi quelque peu singulier et très intéressant à étudier .
Les 2 niveaux étaient minés en même temps. La
communication entre les 2 niveaux s’effectuant par un boitier puis un puits de
relais se trouvant en bordure de route.
Le PMA, quand à lui, se trouve en
bordure de chemin de fer (côté Halte de Plambui).
L'arrivée de l'échelle qui surplombe la route. Notez tout à gauche la galerie (également miné) proche de Vuargny, sur la route menant au col des Mosses |
Il est probable que la zone
pouvait être détruite partiellement. On retrouve d’ailleurs une chambre scellée au niveau inférieur qui pourrait sans doute être un boitier d’allumage pour effectuer une destruction partielle. Mais vu la promiscuité des 2 niveaux et les dommages collatéraux que cela
pouvait engendrer (instabilité fourbe du terrain), cette hypothèse est à prendre avec des pincettes.
Les gravats créés par le minage auraient plongés 200m plus bas, dans le lit de de la "Grande Eau"... C'est une certitude, si ce tronçon serait parti en poussière, le génie aurait eu du travail.
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