lundi 6 mai 2013

Omi de Plambuit


C’est « gentiment » le printemps et tout cela rime avec une reprise en douceur de l’activité de ce petit blog.

 Comme article d’introduction à cette saison 2013. J’ai décidé de vous faire découvrir un petit OMI perché sur les pentes escarpées  du Bois de la Chenaux, tout proche de la Halte de Plambuit, proche d’Aigle, là ou le chemin est au plus proche de la voie ferrée   qui surplombe ce dernierCet Omi est donc bien connu des amateurs sous le nom logique de "Omi de Plambuit".

Omi de Plambuit vu depuis le Col des Mosses 




Si cet Omi n’est pas impressionnant de par sa taille (à peine 50 mètres), Il n’est pas non plus à négliger. Il est assez rare de retrouver un omi qui « gère » en même temps un chemin et une voie ferroviaire de manière simultané dans un tel endroit.  Et c’est justement le rôle de l’Omi de Plambuit. Il gère ces 2 facteurs, d’où son installation à 2 niveaux. 





Vu d'ensemble de l'ouvrage. 

 Le niveau inférieur, doté de 5 chambres, était chargé pour la destruction de la route,




Le niveau supérieur, surplombant la route, aussi doté de 5 chambres, était quand à lui chargé pour la destruction de la voie de chemin de fer.





L'échelle permet d'accéder aux chambres de minage du niveau suppérieur mais
aussi d'accéder à la voie ferroviaire et par conséquent au PMA s'y trouvant 


C’est cet aspect à double niveau qui fait que cet Omi reste un omi quelque peu singulier et très intéressant à étudier .



Les 2 niveaux étaient minés en même temps. La communication entre les 2 niveaux s’effectuant par un boitier puis un puits de relais se trouvant en bordure de route. 





Le PMA, quand à lui, se trouve en bordure de chemin de fer (côté Halte de Plambui). 

L'arrivée de l'échelle qui surplombe la route. Notez tout à gauche la galerie (également miné) proche de Vuargny,
sur la route menant au col des Mosses 





Il est probable que la zone pouvait être détruite partiellement. On retrouve d’ailleurs une chambre scellée au niveau inférieur  qui pourrait sans doute être un boitier d’allumage pour effectuer une destruction partielle. Mais vu la promiscuité des 2 niveaux et les dommages collatéraux que cela pouvait engendrer (instabilité fourbe du terrain), cette hypothèse est à prendre avec des pincettes. 


Les gravats créés par le minage auraient plongés 200m plus bas, dans le lit de de la "Grande Eau"... C'est une certitude, si ce tronçon serait parti en poussière, le génie aurait eu du travail. 















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